Est-ce possible de se débarasser des fardeaux et traumatismes de nos lignées?
Les traumatismes de nos lignées
Certaines sociétés ont imposé aux femmes des normes de beauté contraignantes comme le port du corset ou le bandage des pieds qui affectaient leur santé et leur mobilité.
D’autres sociétés ont pratiqué ou pratiquent encore des mutilations génitales féminines qui visent à contrôler la sexualité et la fertilité des femmes.
D’autres encore ont exclu les femmes de l’éducation, du travail, de la politique ou de la propriété, les reléguant à un statut inférieur et dépendant…
Les faits et les conséquences de l’oppression patriarcale sur les femmes sont multiples et variées selon les époques et les contextes. Les femmes ont été victimes de violences physiques, sexuelles, psychologiques ou symboliques de la part des hommes. Elles ont subi des viols, des agressions, des harcèlements, des mariages forcés, des féminicides, etc. Elles ont aussi été stigmatisées, infantilisées, objectifiées, invisibilisées…
Ces violences ont eu des conséquences néfastes sur la santé physique et mentale des femmes, mais aussi sur leur identité, leur estime de soi, leur confiance en elle, leur rapport aux autres, et même leur descendance…
L’oppression et le conditionnement négatif des femmes sont des formes de violence qui ont toujours visé à limiter leur liberté, leur autonomie, leur dignité et leur potentiel. Tout cela a commencé dès l’Antiquité. Discrimination, sexisme et inégalités sont encore d’actualité, et touchent tous les domaines de la vie des femmes : la famille, le travail, l’éducation, la politique, la santé, la culture, etc.
Pourquoi toutes les femmes sont-elles des Résilientes selon moi ?
Parce qu’elles portent en elles l’expression des violences vécues par des générations de femmes avant elle, et qu’elles continuent d’avancer malgré tout, à porter le monde et leur famille sur leurs frêles épaules …
Comment peuvent-elles hériter de blessures qui ne leur appartiennent pas ?
Par la transmission transgénérationnelle des violences subies par sa lignée d’ancêtres féminines. Ainsi que par le biais de facteurs épigénétiques, sociaux, biologiques et psychologiques…
Les violences peuvent provoquer des traumatismes, c’est-à-dire des chocs émotionnels intenses. Les femmes traumatisées modifient leur expression génétique ou leur équilibre hormonal, et peuvent transmettre ces changements à leurs progénitures.
Elles peuvent aussi reproduire, consciemment ou non, des schémas relationnels dysfonctionnels avec leurs enfants, qui va influencer leur développement affectif et cognitif. Et ce même s’ils n’ont pas vécu directement les violences…
Tout ceci est aujourd’hui prouvé scientifiquement. Nathalie ZAMMATTEO, Boris CYRULNIK, Ann Ancelin SCHÜTZENBERGER…, sont autant d’auteurs qui expliquent ce processus implacable.
Les violences ne sont pas que physiques. Elles peuvent être psychologiques, voire administratives.
Nous observons actuellement ce phénomène de libération de la parole, qui permet d’informer, d’accuser, d’éveiller les consciences et de marquer les esprits. C’est primordial, c’est même vital.
Cela permet aussi à celles qui s’expriment de libérer des émotions enkystées, et de défaire des nœuds énergétiques qui étaient restés coincés dans le corps depuis de nombreuses années. Tout ne se passe pas que dans la tête comme le pensent certain(e)s, loin de là.
…ET il est TRES important selon moi :
- d’accompagner les femmes et de les soutenir dans leur processus de guérison et d’émancipation.
- de prévenir toute forme de transmission de ces schémas aux générations futures.
Il est possible de rompre la transmission transgénérationnelle des traumatismes en créant des espaces de parole, d’écoute, de compréhension et de réconciliation. D’abord vis-à-vis de soi-même, en tant que femme blessée, afin de restaurer une reconnaissance trop souvent attendue de la part des autres.
Le but ultime étant de rétablir des liens sains entre soi et soi, entre les mères et leurs filles/enfants, mais aussi entre les femmes et les hommes, et entre les différentes générations.
La transmission épigénétique des traumatismes n’est pas irréversible. Il existe des outils thérapeutiques qui aident à :
- prévenir ou réduire leurs effets
- restaurer la dignité, l’autonomie et la liberté des femmes
6 clés
➡️Hygiène de vie la plus saine possible et éducation positive
➡️Développement ou renforcement de la résilience
➡️Belle conscience et (re) connaissance de soi, de son histoire, et idéalement celle de ses parents et aïeules
➡️Bonne gestion des émotions pour éviter le stress chronique
➡️Environnement et entourage qui favorise la sécurité intérieure
➡️Saine estime de soi
Combiner ces approches à des thérapies non médicamenteuses, comme l’hypnose thérapeutique, peuvent grandement aider à transformer non seulement son quotidien et celui de ses enfants, mais aussi notre, et leur avenir. Parce qu’il devient urgent de devenir libre de choisir sa vie, et non plus la subir.
Quand le coaching s’allie aux thérapies brèves, et aux techniques somatiques corporelles, déloger les traumatismes des cellules du corps n’est plus une utopie.
Être bien dans sa tête et dans son corps, le transmettre, le rayonner autour de soi et à ses propres enfants, est désormais accessible.
Je propose de l’hypnose ericksonienne ou humaniste pour te sentir bien dans ta tête et dans ton corps.